Lucifer

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Lucifer, CCN Malandain Ballet Biarritz

03

Juin

Créé

  • le 24 juin 2011 au Zénith de Pau avec l’Orchestre de Pau Pays de Béarn, placé sous la direction de Fayçal Karoui

Musique

  • et argument Guillaume Connesson

Chorégraphie

  • Thierry Malandain

Décor et costumes

  • Jorge Gallardo

Direction de la production, conception lumière

  • Jean-Claude Asquié

Réalisation costumes

  • Véronique Murat

Coproducteurs

  • Orchestre de Pau Pays de Béarn • Espaces Pluriels Scène conventionnée danse-théâtre Pau-Béarn • Festival Le Temps d’Aimer la Danse de Biarritz • Teatro Victoria Eugenia de Donostia / San Sebastián – Ballet-T • Malandain Ballet Biarritz

Ballet

  • pour 16 danseurs

Durée

  • 35 minutes

Dossier de présentation

Note d'intention

Lucifer, ballet en deux parties de Guillaume Connesson, sur un livret du compositeur, retient du livre d’Hénoch le mythe des anges déchus pour avoir aimé de simples mortelles ; des anges rebelles dont Lucifer est le symbole dans la tradition chrétienne. S’enchaînent alors plusieurs scènes comme le couronnement du porteur de lumière, la rencontre, le jugement, la chute, l’Ailleurs, etc. Des épisodes que la chorégraphie suit à la lettre. Excepté au moment de l’épilogue où dans l’homme qui découvre la couronne d’Emeraude que Lucifer laissa tomber pendant sa chute, nous avons vu symboliquement le premier Homme de la Genèse, le compagnon d’Eve. Lui aussi chassé du Paradis pour avoir désobéi, lui aussi Porteur de lumière en même temps que Prince des ténèbres, parce que le jour n’est rien sans la nuit.
Thierry Malandain

Presse

On reste surpris par l’invention gestuelle dont fait preuve Malandain et la capacité à continuer à enrichir son style avec la charge émotionnelle, expressive qui le caractérise. Peut-être que le chorégraphe est stimulé par l’arrivée dans sa compagnie d’une nouvelle génération de danseurs, jeunes et déjà « malandainisés », ce qui confère à la troupe une véritable homogénéité. […] L’Orchestre de Pau Pays de Béarn, mené à un train d’enfer – c’est le cas de le dire – par Fayçal Karoui, directeur musical du New York City Ballet depuis 1996, ne laisse aucun répit aux danseurs qui, dès le premier tableau, sont lancés à toute vitesse dans la cour bruissante des archanges. Daniel Vizcayo interprète un Lucifer plein de bruit et de fureur tout à fait séduisant et qui sait abandonner sa superbe devant l’amour. Quant à la femme, Miyuki Kanei, elle est tout simplement superbe, avec des liés et des déliés exquis.
Ballet 2000, Sonia Schoonejans • novembre 2011
 
Le résultat est réjouissant, vivace, porté par un souffle puissant. […] Sensuel, presque sexuel en duo, ce « Lucifer » enchaîne également de très belles scènes d’ensemble, multipliant les allers-retours entre le couple et les anges réprobateurs. La cohérence de ce ballet de Biarritz tient pour beaucoup à sa grande générosité et à sa fraîcheur. Les danseurs sont vifs, impliqués, leur enthousiasme circule dans la salle. Et suivre ce Lucifer était plutôt tentant.
Sud Ouest, Céline Musseau • 13 septembre 2011
 
De ce ballet ambitieux, on retiendra des instants de lumière, des éclairs fulgurants de beauté et de sensualité, avec notamment un magnifique pas de deux où l’ange goûte aux charmes d’une mortelle qui entraînera sa perte. Les ensembles, bâtis sur des idées puissamment expressives, structurent clairement l’évolution du drame mystique, pour lequel Malandain, subtil penseur et lettré, est allé chercher dans le livre d’Hénoch un appui pour son héros, proche de Prométhée, puni comme lui pour avoir touché à la connaissance. La musique de Connesson, admirable orchestrateur, provoque avec une force dynamique digne d’un Stravinski, swingue comme du Bernstein, secoue comme du Roussel, et chatoie comme du Connesson.
Concert Classic, Jacqueline Thuilleux • 12 septembre 2011
 
La chorégraphie est sublime, les jeux de lumières claires suivent et marquent le rythme doux des évolutions des corps des deux amants en sacralisant ce moment éblouissant. Malandain a donné déjà preuve dans le passé, comme par exemple dans son Roméo & Juliette, de réussir à faire ressusciter les événements de la vie humaine pour les rendre sacrés. […] Toute la compagnie de danse s’affirme encore une fois grâce à toute sa vivacité et générosité, le public ressent son énergie et son enthousiasme. Malandain a réussi encore une fois à créer un ballet où son style et son langage chorégraphique, essentiel et pur, ressortent avec toute leur valeur.
Note di danza, Antonella Poli • septembre 2011

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