Sur scène, un « ring » utilisé non comme un lieu de combat et de mort, mais comme un espace de vie intérieure où l’individu s’exprime hors du groupe et de la société mécanique.
Sur scène des barres de danse forment un ring au centre duquel les danseurs se livrent à une chorégraphie effrénée. Il ne s’agit pas d’un lieu de combat contre l’autre, mais d’un espace d’expression où les interprètes manifestant leur désarroi, s’affrontent surtout à eux-mêmes. A l’époque de la création de Ballet Mécanique, on entendait : « soyons des machines inspirées ! ». Ici, tout s’achève en apothéose sur un carré de gazon, comme pour préférer la Nature à la déesse machine magnifiée par les futuristes des années 20.
Thierry Malandain
créé le 17 décembre 1996
à l’Esplanade de Saint-Etienne
musique Georges Antheil
chorégraphie Thierry Malandain
décor et costumes Jorge Gallardo
conception lumière Jean-Claude Asquié
durée de l’œuvre intégrale 15’
ballet pour 12 danseurs