Créé
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le 2 juin 1997 par la Compagnie Temps Présent à l’Esplanade de Saint-Etienne, sous le nom de « Bal Solitude »
Nouvelle Production
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Compagnie Temps Présent le 27 janvier 1998 au Théâtre municipal de Cholet
Musique
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Wolfgang Amadeus Mozart
Chorégraphie
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Thierry Malandain
Décor et costumes
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Jorge Gallardo
Conception lumières
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Jean-Claude Asquié
Ballet
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pour 10 danseurs
Durée
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35 minutes
Dossier de présentation
Note d'intention
En 1997, quelques pages tirées de concertos pour piano de Mozart permirent de créer les duos d’un spectacle intitulé Bal Solitude. Il s’agissait alors de rendre compte d’épisodes amoureux dans le contexte d’un bal. Un lieu propice à la fête mais révélateur des solitudes lorsque l’amour ne rime pas avec toujours. C’est cette physionomie changeante d’un sentiment qui se mesure parfois à l’ampleur du manque qu’aborde Mozart à 2.
Thierry Malandain
Presse
Mozart à 2 est une pure merveille. Le génie de la musique est dansé en pas de deux très oniriques, débordant d’énergie. Ces variations drôles ou pathétiques sur le couple gardent éternellement la passion intacte. Dans un renouvellement incessant, les couples expriment l’éclosion tendre d’une symbiose, ou font preuve de plus de caractère et d’intensité dramatique.Le progrès, N.D • février 2007
Dans Mozart à 2, nous avons pu apprécier le risque, la profondeur, l’originalité et l’inépuisable expression visuelle du corps quand il est agité par la meilleure musique et une extraordinaire chorégraphie. Les quatre couples qui sont sur scène […] dansent les adages des concertos pour piano, débordant de tendresse, de rencontres, de distances, d’amabilité, d’attachement, d’affection. […] L’expression est faite de pas bien construits, avec de grandes élévations, et des recours au plus pur style classique, et des gestes très originaux comme la légère morsure sur les vêtements, toujours au service de la passion et des relations les plus intimes.Diario de noticias, Teobaldos • février 2007
Mozart à 2 est une suite de duos amoureux. Malandain n’y est sans doute pour rien, mais certaines danseurs peuvent se laisser porter par le mouvement et l’instant du ballet et paraître trop extatiques. Mais c’est un détail, comparé à la beauté de cette œuvre rapide et fluide, ciselée de part en part de petits pas inventifs.Dance Europe, François Fargue • octobre 2007