Créé
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le 8 novembre 2014 au Teatro Victoria Eugenia de San Sebastián dans le cadre du projet Ballet T
Première Française
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à l'Opéra de Reims, le 15 novembre 2014
Musique
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Frédéric Chopin
Chorégraphie
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Thierry Malandain
Conception lumières
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Jean-Claude Asquié
Réalisation costumes
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Véronique Murat
Coproducteurs
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Teatro Victoria Eugenia San Sebastián – Ballet T • Opéra de Reims • Centre Chorégraphique National d’Aquitaine en Pyrénées Atlantiques - Malandain Ballet Biarritz
Ballet
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pour 22 danseurs
Durée
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32 minutes
Dossier de présentation
Note d'intention
En proie à ses états d’âme, Fréderic Chopin traduit dans Les Nocturnes - 21 pièces pour piano composées entre 1827 et 1846 - les langueurs de l’amour avec la profondeur de sa nature éprise de mélancolie. Cette prépondérance d’un sentiment empreint d’un voile obscur, ce goût du morbide, ce romantisme noir et « gothique » cultivé par Chopin et d’autres romantiques a motivé un rapprochement avec les Danses macabres en vogue à la fin du Moyen Âge. Il s’agissait le plus souvent de peintures murales représentant une suite de personnages de tout sexe, de tout âge, de tout état, entraînés chacun vers le repos final par un squelette, qui ne représentait pas la Mort, mais le mort, c’est-à-dire une image posthume du vivant. Au-delà de l’idée d’associer deux choses aussi disparates que danser et mourir, les Danses macabres symbolisaient le passage du temps et montraient comment la Mort réunit fraternellement les hommes de tous rangs. Vestiges d’ « un jour noir plus triste que les nuits » eût dit Charles Baudelaire, Nocturnes se présente comme une fresque, comme un songe écrasé sous le poids d’une éternelle mélancolie.
Thierry Malandain
Presse
Thierry Malandain signe un bijou de chorégraphie, que les éclairages de Jean-Claude Asquié réhaussent d'une lueur sombre, ciselé dans sa dramaturgie, finement musical, intelligent.Danser Canal Historique, Agnès Izrine • 14 novembre 2014