Boléro

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Boléro, CCN Malandain Ballet Biarritz

19

Mai

Créé

  • le 19 mai 2001 à la Gare du Midi de Biarritz

Musique

  • Maurice Ravel

Chorégraphie

  • Thierry Malandain

Décor et costumes

  • Jorge Gallardo

Conception lumières

  • Jean-Claude Asquié

Coproducteurs

  • Festival International Madrid en Danza • Malandain Ballet Biarritz

Ballet

  • pour 12 danseurs

Durée

  • 15 minutes

Dossier de présentation

Note d'intention

Dans un espace clos et restreint, douze danseurs évoluent presque sans âme, soumis à la répétition obsédante du thème orchestral de Ravel. Au final libératoire de la musique, ils s'échappent, butant contre le silence, "enfermés dehors". Composé à l'intention de la danseuse russe Ida Rubinstein, amie et mécène de Maurice Ravel, ce "ballet de caractère espagnol" fut créé par la troupe de Rubinstein à l'Opéra de Paris le 22 novembre 1928 dans une chorégraphie de Bronislava Nijinska. L'argument situait l'action dans une taverne andalouse, où dansant sur une table, une gitane provoquait l'ivresse sensuelle d'une assemblée masculine. Ce récit que réactualisera Maurice Béjart en 1961, je m'en suis éloigné pour m'attacher uniquement au motif musical que Maurice Ravel dépolit de façon obsédante jusqu'à l'apothéose finale. Le compositeur ne faisait pas mystère du caractère "musico-sexuel" de cette graduation orchestrale et de sa conclusion. A cette analogie érotique, j'ai préféré celle de la liberté conquise pas à pas sur l'enfermement, en relevant le défi de confiner les interprètes dans un espace clos et restreint. Une limite contenue dans l'unicité et la répétition mécanique du thème musical que Ravel fait exploser dans un final intense avant le silence où les danseurs se retrouvent "enfermés dehors".
Thierry Malandain

Presse

Le Boléro est un étonnant tour de force. [...] La chorégraphie ne laisse aucun répit pour amener les danseurs au point requis du fiévreux apogée. Ils constituent un magnifique « corps de corps » dans l’élaboration de la tension menant à l’éclat du final.
Backstage, Phyllis Goldman • novembre 2002
 
Le Boléro fut l’apothéose, seul un grand ballet peut endurer le rythme imposé par Ravel. […]
Diario de Noticias, Teobaldos • 5 décembre 2002
 
Boléro : une belle et forte chorégraphie, interprétée par une troupe se donnant à fond et vibrant à l’unisson.
Criticaldance.com / International, Jacky Pailley • 12 janvier 2003

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