Noé

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Noe - CCN Malandain Ballet Biarritz

02

janvier

Créé

  • à l'Eurocité Basque - Teatro Victoria Eugenia de Donostia / San Sebastián les 14 et 15 janvier 2017

Première Française

  • Chaillot – Théâtre National de la Danse (Paris) du 10 au 24 mai 2017

Musique

  • Gioacchino Rossini - Messa di Gloria

Chorégraphie

  • Thierry Malandain

Décor et costumes

  • Jorge Gallardo

Conception lumières

  • Francis Mannaert

Réalisation costumes

  • Véronique Murat

Conception décor et accessoires

  • Frédéric Vadé

Coproducteurs

  • Chaillot – Théâtre National de la Danse (Paris) • Opéra de Saint-Etienne • Donostia Kultura - Teatro Victoria Eugenia de Donostia / San Sebastián – Ballet T • CCN Malandain Ballet Biarritz

Partenaires

  • Opéra de Reims, Théâtre de Gascogne - Le Pôle, Theater Bonn (Allemagne), Forum am Schlosspark – Ludwigsburg (Allemagne)

Ballet

  • pour 22 danseurs

Durée

  • 70 minutes

Dossier de présentation

Note d'intention

A travers le mythe du Déluge, commun à diverses traditions, la figure réjouissante de Noé incarne une sorte de rupture dans l’histoire de l’humanité. Résumant le passé et préparant l'avenir, elle symbolise la naissance d’un nouveau monde, meilleur que le précédent. Une seconde Création gommant la première altérée par le mal et la défaillance des hommes. Par conséquent, un nouvel Adam, non pas tiré de la terre, mais tiré de l’eau, qui dans la Genèse intervient d’abord comme un élément mortel avant d’être symbole de vie, puisqu’au sortir de l’Arche, à la fois matrice et berceau, Noé et les siens vont repeupler le Monde. Ce récit qui fait suite à des épopées de même nature s'interprète à plusieurs niveaux. Ainsi, Saint-Augustin s’essaya à démontrer que les proportions de l’Arche correspondaient à celles du corps humain, « qui est aussi le corps du Christ, qui est aussi l’Église », tandis que Paul Claudel fit de l’Arche salvatrice une cathédrale, une nef naviguant dans le ciel. On peut aussi imaginer faire de Noé un être humain collectif montant dans l’arche de lui-même, pour liquider une existence passée et repartir de zéro en allant puiser de nouvelles énergies dans les abysses de son être. C’est pourquoi, excepté la colombe, signe d’espérance d’une nouvelle vie, nous n’embarquerons pas l’intégrale des animaux, juste une humanité en mouvement, figure symbolique et dansante de Noé aux rayons d’un soleil nouveau.
Thierry Malandain

Prix et distinction

2017
En 2017, à l’issue des représentations parisiennes de Noé à Chaillot-Théâtre national de la Danse, le Malandain Ballet Biarritz a reçu le prix de la « Meilleure compagnie », décerné par l’Association professionnelle de la critique de théâtre, de musique et de danse.

Presse

Attention chef-d'oeuvre ! Rarement une chorégraphie atteint ce qualificatif dont, pour notre part, nous nous retenons d'abuser.
Le Figaro, Ariane Bavelier • 11 mai 2017
Le style incisif dans le trait de Malandain se suffit à lui-même et n’a pas besoin qu’on le surjoue. La danse pour rester vivant se lit chez lui à corps ouvert. »
Le Monde, Rosita Boisseau • 16 mai 2017
Celui qui nous avait habitués à d'infinies dentelles de mouvement (voir son splendide ballet Cendrillon) offre donc ici un autre aspect de son art.
Télérama, Emmanuelle Bouchez • 11 mai 2017
La danse "malandaine", en effet, ne cesse d'étonner et de séduire." (...) "De furtives évocations plongent d’un coup le spectateur dans un lointain archaïque, quelque chose de frais, d’acidulé, de joyeux qui vient électriser le cours de ce ballet superbe.
L'Express, Laurence Liban • 16 mai 2017
Ce déluge apparaît cependant plus heureux que cataclysmique. Une impression renforcée par la musique – la Messa di Gloria de Rossini, aux couleurs vives et envolées vibrantes.
La Croix, Marie Soyeux • 15 mai 2017
Thierry Malandain est, de nos jours, l'un des rares chorégraphes à oser une écriture du mouvement si affûtée, comme un trait d'union entre le classique et le moderne. Avec « Noé », il embarque son public sur une mer aux couleurs changeantes. Et ose rêver d'un horizon serein.
Les Echos, Philippe Noisette • 15 mai 2017
Si Noé a voulu changer le monde en quarante jours, ici une heure de danse suffit à nous changer. On sort du spectacle confiant dans notre devenir et en accord avec nous-même. N'est-ce pas la fonction de l'art ?
Le Figaro Magazine, François Delétraz • semaine du 12 mai 2017
On est pris, surpris par cette étrange ascèse biblique, et secoués par des séquences totalement géométriques, comme sur une fresque romane, où les danseurs font glisser leur mouvement de l’un à l’autre, en une chaîne d’identité commune, ou par des épisodes de saccades primitives.
Concertclassic.com, Jacqueline Thuilleux • 13 mai 2017

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