La Pastorale

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Ballet pour 22 danseurs
Durée 72 minutes

Musique
Ludwig van Beethoven (6ème symphonie « Pastorale », Cantate op. 112, extraits des Ruines d’Athènes)

Chorégraphie
Thierry Malandain

Décor et Costumes
Jorge Gallardo

Conception lumières
François Menou

Réalisation costumes
Véronique Murat, Charlotte Margnoux

Réalisation décor et accessoires
Frédéric Vadé

Première Française
13 au 19 décembre 2019 à Chaillot-Théâtre national de la Danse – Paris

Première mondiale
22 et 23 décembre 2019 au Theater Bonn – Allemagne

Coproducteurs
Chaillot Théâtre national de la Danse, Beethoven Jubiläums Gesellschaft (Allemagne), Norddeutsche Konzertdirektion Melsine Grevesmühl GmbH, Theater Bonn (Allemagne), Le Parvis scène nationale Tarbes Pyrénées, Opéra de Reims, Ballet T, Donostia Kultura – Victoria Eugenia Antzokia de Donostia / San Sebastián (Espagne), CCN Malandain Ballet Biarritz

Partenaires
Théâtre de Gascogne – Scènes de Mont de Marsan, Espace Jéliote Oloron-Sainte-Marie, L’Odyssée – Scène Conventionnée de Perigueux, Scène du Golfe / Théâtre Anne de Bretagne – Vannes, Opéra de Saint-Étienne, Théâtre Olympia d’Arcachon, Escenario Clece / Teatros del Canal – Madrid (Espagne)

Note d'intention

Il s’agit naturellement de la 6ème Symphonie de Ludwig van Beethoven dont on connaît l’épigraphe du manuscrit : « Symphonie Pastorale, ou Souvenir de la vie rustique, plutôt émotion exprimée que peinture descriptive ». Traduisant l’amour ardent du compositeur pour la nature : « Je suis si heureux quand une fois je puis errer à travers les bois, les taillis, les arbres, les rochers ! Pas un homme ne peut aimer la campagne autant que moi » (1), hormis le chant des oiseaux et l’orage, la Symphonie pastorale exprime en effet le sentiment plus qu’elle n’imite les choses. Empreinte de sérénité et foncièrement idéaliste, on peut y voir les sentiers fleuris de la pastorale antique, l’innocence et la tranquillité des premiers temps. Ou bien encore, planant comme une auréole, les poussières sacrées d’Athènes, cité vénérée d’âge en âge par l’imagination des poètes et des artistes pour avoir créée la Beauté. Composée en même temps que la 5ème Symphonie, qui montrait l’homme aux prises avec le destin, en abandonnant ses états d’âme à la nature, Beethoven ressuscite à nos yeux l’Arcadie de l’âge d’or : « terre de bergers où l’on vivait heureux d’amour ». Mais peut-on s’écarter du réel ? Couplée à quelques motifs des Ruines d’Athènes et à la Cantate op 112, intitulée : Mer calme et heureux voyage, dans les pas d’un « Compagnon errant », sorte de héros romantique, la Pastorale invoque l’antiquité hellénique, comme lieu de nostalgie et de perfection artistique, de la douleur d’un désir sans fin à la béatitude de la lumière originelle.

Thierry Malandain

 

(1) Lettre à Thérèse Malfatti, 1807

En sort un ballet blanc d’autant plus beau et séduisant qu’il est magnifiquement dansé. L’artiste a rempli une de ses missions : il a créé de la beauté.


Le Figaro, Ariane Bavelier • 16 décembre 2019

Lorsque s’élève la structure métallique, laissant réapparaître les danseurs vêtus de blanc, Malandain offre des tableaux classiques éblouissants. Layer continue de se démarquer, et l’on devine que se joue une relation intime avec un autre danseur, tandis qu’encore et encore, les individus se fondent dans le groupe.


Financial Times, Laura Cappelle • 18 décembre 2019

Entre Arcadie rêvée et réel accablant, Thierry Malandain et ses 22 danseuses et danseurs proposent un périple magnifique et poignant.Que d’émotions et de beauté dans ce nouvel opus de Thierry Malandain ! Superbement inventive, l’écriture traverse une histoire humaine tout en tensions et contrastes qui se déploie entre désir de beauté et douleur de vivre, entre le rêve d’un monde harmonieux et la réalité d’une vie sans horizon.


La Terrasse, Agnès Santi • 24 novembre 2019

Contacts

Malandain Ballet Biarritz
Yves Kordian – directeur délégué – y.kordian@malandainballet.com
Lise Philippon – chargée de diffusion +33 (0)5 59 24 96 98 – l.philippon@malandainballet.com