Le Cid Malandain / Massenet


Créé à l'Opéra Comique le 30 novembre 1885, Le Cid est un opéra que Jules Massenet composa rapidement entre novembre 1884 et avril 1885 sur un livret de Adolphe d'Ennery, Louis Gallet et Edouard Blau, d'après la pièce de Pierre Corneille. Suivant une spécificité de l'art lyrique français, un ballet est inséré dans cet ouvrage, Massenet le compose en mai 1885 dans un hôtel du Vieux-Port de Marseille. Dans ce Grand divertissement, il fait référence à l’Espagne, ses rythmes et son atmosphère. Ainsi se succèdent: castillane, andalouse, aragonaise, catalane, navarraise, autant de danses traditionnelles que je traite librement, sans chercher à renouer avec leur caractère authentique. Devant un mur qui clôt la scène, la danse se déploie sans autre objet que la quête de son propre sens. Le CID, Chorégraphie Indirectement Déterminée.

 

Thierry Malandain


créé le 26 novembre 1999

à l’Esplanade de Saint-Etienne

 

musique Jules Massenet

chorégraphie Thierry Malandain

décor et costumes Jorge Gallardo

conception lumière Jean-Claude Asquié

 

coproduction Festival Massenet, Esplanade de Saint-Etienne, Malandain Ballet Biarritz

 

durée de l’œuvre intégrale 40’

ballet pour 12 danseurs

 

artistes chorégraphiques Giuseppe Chiavaro, Isaïas Jauregui, Olivier Jedrasiak, Lyane Lamourelle, Cyril Lot, Carole Philipp, Adriana Pous Ojeda, Magali Praud, Christophe Roméro, Thierry Taboni, Brigitte Valverde, Nathalie Verspecht

 

réalisation vidéo Georges Flores, avril 2000



« De la Castillane à la Navarraise, de la sérénade orientale au boléro, Malandain donna corps à la danse pure en duos, quatuors et figures d’ensemble, exprimant sensualité, humour, fraîcheur… »

Progrès, Claudie Léger, 27 novembre 1999

« « C.I.D. » et ses six danses espagnoles est un bijou de vitalité et d’exaltation. Les danseurs mordent à pleines dents dans la musique de Massenet. Refusant l’espagnolade, Malandain a réussi un divertissement enchanteur, mettant en valeur les qualités du ballet Biarritz. »

Danser, Antoine Livio, Janvier 2000

« Selon Thierry Malandain qui s’est lui-même interrogé sur la destinée d’une telle musique. Il n’avait qu’une limite celle d’un MUR, Matériel Utilisé pour la Réalisation, dû au décorateur Jorge Gallardo. Servant de support, d’obstacle, de balcon sur l’horizon, cet élément de puissante charge symbolique cadre une chorégraphie abstraite, graphique, jeu d’ombres et de lumières. La danse naît de cette écriture de contrastes entre la chair et les costumes uniformément anthracites : envol, retombées, accrochages, courses. Le style trempé du chorégraphe fulgure. »

Les Saisons de la danse, Emerentienne Dubourg, Janvier 2000

« Voilà du 100% pur Malandain, plein de facétie et de finesse, difficile à danser. »

Danse conservatoire, Michel Odin, Janvier 2000