Extraits de presse
« Sa danse déploie un mélange d’exigence, de grâce et de virtuosité qui constitue la signature Malandain »
La Croix, Marie-Valentine Chaudon, 15 avril 2014
« Voilà quinze ans que Thierry Malandain et son Ballet Biarritz secouent l’académie. Ecriture classique un tantinet débauchée aux audaces contemporaines, sa grammaire à lui fait continuité plutôt que rupture. Et elle le fait bien. »
Elle, Manou Farine, 11 avril 2014
« Malandain sait écrire une histoire et encore plus la danser. »
Les Echos, Philippe Noisette, 10 avril 2014
« Comme la troupe est de dimension modeste (20 danseurs sont présents sur scène), chacun d’entre eux y tient un rôle intéressant et chacun le porte avec conviction. A la voir, on comprend aisément que cette compagnie travaille dans un climat de grande harmonie : cela transparaît sur scène de façon sensible. […] L’une des vertus de Thierry Malandain est d’être honnête. Cela transparaît dans son travail où tout indique une recherche de ce qui est juste, éloquent, afin d’éviter les lieux communs et les lourdeurs d’un ballet narratif. »
Le Nouvel Observateur, Raphaël de Gubernatis, 8 avril 2014
« Son écriture classique-contemporaine […] sait se faire sensuelle lorsqu'il s'agit de faire parler les sentiments. Une lecture économe, dans le meilleur sens du terme, qui tire son épingle du jeu avec talent et justesse. »
Télérama, Rosita Boisseau, avril 2014
« Thierry Malandain a réussi une prouesse: faire entrer le Ballet Biarritz dans le club fermé des grandes compagnies internationales. Et, ainsi, le sortir du cadre étroit d'une ville qui ne compte que 25.000 âmes. Cet exploit, il l'a accompli à contre-courant: à une époque où tout le monde se veut contemporain à l'extrême, il revendique le «néoclassique». Un cas presque unique en France. Discret jusqu'à l'extrême, ne maniant pas la «com' » pour faire parler de lui, ce danseur, passé par l'Opéra de Paris, a choisi la province pour y mener une réflexion de fond. Son travail d'orfèvre a porté ses fruits et lui a amené une reconnaissance nationale, puis internationale. […] Sa marque de fabrique est une danse généreuse, ample, qui se nourrit et s'inspire du passé, tout en réussissant à s'inscrire dans l'air du temps: elle invente un lien entre ses propres racines et nos préoccupations actuelles. Le succès est au rendez-vous. […] Toujours clair, toujours franc, cet homme est un chorégraphe bien à part. Et ses ballets aussi. »
Le Figaro, François Delétraz, 10 janvier 2014
« La troupe fondée et dirigée par Thierry Malandain […] est une organisation bien ancrée dans les principes de ce qu’on appelle la ligne néoclassique, qui correspond aujourd’hui à une conception révolutionnaire du mouvement, de la chorégraphie et du corps même, à la recherche d’un vocabulaire plus libre mais non moins rigoureux. […] La compagnie est l’une des meilleures du genre en Europe. »
Courrier international, n°1184, Rosario Manzanos, 11-17 juillet 2013, source originale : Proceso
« Thierry Malandain crée le mouvement par l'accumulation de gestes précis. D'où l'extrême raffinement d'une phrase chorégraphique qui naît par petites vagues se recouvrant l'une l'autre afin d'obtenir la fluidité et le naturel qui sont sa marque. »
L'Express, Laurence Liban, 30 mai 2013
« A Biarritz, Thierry Malandain a trouvé un terroir qui lui convient fort bien et à qui, chose plus essentielle encore, lui-même convient parfaitement. Son néo-classicisme sage, mais pas forcément convenu et qui n’empêche pas de belles audaces de mise en scène, ses chorégraphies imagées s’appuyant souvent sur des partitions célèbres, son goût pour une danse expressive, cherchant aussi à être belle, la qualité de ses interprètes, le travail soutenu déployé par une compagnie n’oubliant pas sa fonction de service public, la modestie d’un chorégraphe qui ne prend pas de poses dès qu’il concocte le moindre pas de danse : tout lui a assuré le soutien […] des tutelles locales. [Le Malandain Ballet Biarritz s’inscrit] dans une vraie démarche de service public, de celles qui permettent à des troupes de s’ancrer dans le cœur des gens. »
Le Nouvel Observateur, Raphaël de Gubernatis, 14 septembre 2012
« Avec inventivité, maîtrise et passion, Thierry Malandain revisite le vocabulaire classique. Il rend ainsi un hommage exigeant au corps dansant, et crée de nouveaux gestes et de nouvelles émotions. »
La Terrasse, Hors Série "Etat des lieux de la danse en France", Agnès Santi, décembre 2011
« La transparence de Thierry Malandain […] a tout d’une incongruité par les temps de promo à tout-va. Il le dit d’un trait : il n’est pas ²novateur², mais un ²continuateur². Résumons : Malandain est un ²néoclassique², le seul encore et toujours dans le paysage chorégraphique français, à le revendiquer. Et ce, depuis plus de vingt ans. Un peu esseulé au sein d’un milieu ultra-contemporain, solitaire aussi, il est néanmoins devenu incontournable. »
Le Monde, Rosita Boisseau, 29 juillet 2011
« Thierry Malandain s’inscrit lui aussi dans la danse des XXe et XXIe siècle comme un chorégraphe-musicien. Le geste silencieux, voilà qui n’est pas pour lui. C’est un classique dans son rapport au son et à la courbe mélodique, qui ose garder Giselle et Adam comme chef d’œuvre à vénérer, mais aussi un curieux, un amoureux sans préjugés, sans gradation sacramentelle dans ses goûts. Seules comptent pour lui les notes qui ont des ailes. Pas de caste donc, dans cette fabuleuse galerie musicale où son œuvre nous promène : Haendel et Chopin, Poulenc et Prokofiev, Weber et Chostakovitch, Mozart et Debussy, Offenbach et Gershwin, musique médiévale et mambos. Chez lui, la musique donne l’élan, la pulsion, comme un cœur qui bat. Il ne la lâche pas, et garde au sein de ses imaginaires, de ses illuminations les plus fantasques, la structure intacte de la partition. »
Les notes et les gestes : une histoire d’amour, Jacqueline Thuilleux, 2008