Martin Harriague, artiste associé au CCN propose deux rendez-vous pendant le Festival Le Temps d'aimer la danse :
• Jeudi 17 septembre au studio Gamaritz entre 18h et 20h15 (plusieurs sessions de 15 minutes) :
Serre, création conçue pendant le confinement. La serre nous montre l’homme face au changement inattendu de sa vie. Martin Harriague fait de l’isolement une aventure, source de désarroi mais aussi d’énergie et d’inspiration.
Plus d'infos : serre
• Vendredi 18 septembre au Théâtre du Casino à 21h :
Martin Harriague partage la scène avec Antonin Comestaz dans le cadre d'une soirée partagée avec le Korzo (Pays Bas). Dans sa création, a-live, il imagine un futur où la danse impulse la vie, où l’énergie la plus noble vient de l’homme, de son corps puissant, précis, agile, de son âme qui n’obéit à rien qu’au désir primordial d’entrer en résonance avec le monde. Il nous livre dans un spectacle débridé, réjouissant et sensible, mariant son talent polymorphe à celui de Mickaël Conte, danseur captivant du Malandain Ballet Biarritz et aux pulsations électro-folks des musiciens live, un remède contre la morosité.
Plus d'infos : a-live
Retrouvez l’ensemble de la programmation du Festival / Direction artistique : Thierry Malandain sur www.letempsdaimer.com
C’est avec la reprise de Mozart à 2, pièce majeure de Thierry Malandain aujourd’hui également au répertoire du Leipzig Ballet et du Wiener Staatsballett et Beethoven 6, tiré du ballet La Pastorale que le Malandain Ballet Biarritz ouvrira sa saison les 12 et 14 septembre au Festival Le Temps d'aimer la danse de Biarritz organisé par Biarritz Culture.
Réservations par téléphone au 05 59 22 37 88 du lundi au vendredi de 13h à 17h et dans les offices de tourisme de Biarritz, Bayonne, Anglet, Saint-Jean-de-Luz et Elkar Bayonne.
Plus d'informations : letempsdaimer.com
Après 5 mois d'arrêt dû au Covid-19, les danseurs du Malandain Ballet Biarritz ont repris le chemin du studio de la Gare du Midi de Biarritz ce 10 août, dans le respect des règles sanitaires. La première semaine est consacrée à la remise en forme suivie de près par l’équipe médicale du Ballet. Thierry Malandain et les maîtres de ballet s’attaqueront ensuite à la préparation de la saison 2020-2021 qui pour l'heure s’annonce riche en tournées malgré le contexte sanitaire actuel.
La SACD nous dévoile les 35 lauréats des prix SACD 2020. Parmi eux, Thierry Malandain est récompensé avec le Prix Chorégraphie.
"La traditionnelle fête des prix qui se tient chaque année à la SACD n’a pu être organisée cette année en raison de la crise sanitaire. Pour autant 35 lauréats, des autrices, des auteurs et des personnalités ont été distingués par le Conseil d’administration en 2020."
À l’instar de la peste noire qui emporta le tiers de la population européenne au milieu du XIVe siècle, ou du choléra-morbus qui provoqua en 1832 la mort de plus de 100.000 personnes en France, dont 18.400 dans la capitale, l’Histoire nous a fait connaître toutes sortes de fléaux épidémiques déterminés par de multiples causes et favorisés par le manque d'hygiène et la misère sociale. Ainsi en 1832, le plus grand nombre de cholériques entrés dans les hôpitaux parisiens appartenait à la classe ouvrière. C’est pourquoi, le préfet de Paris se faisant l’écho d’une commission de « médecins expérimentés » publia « une instruction populaire » indiquant les précautions à prendre et le régime à suivre. Car si les hommes de l’art divisés entre « contagionnistes » et « infectionnistes » ignoraient que le choléra était dû à l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par un bacille, tous avaient observé que l’alimentation était à l’origine du mal. Seulement du haut de leur esprit de classe, ils ciblèrent « les ivrognes et les débauchés », et La Gazette médicale de Paris d’écrire : « Les progrès de l’épidémie nous paraissent exister dans l’habitude pernicieuse des gens du peuple de se livrer à la débauche ou au moins de faire des excès de table les dimanches et lundis » (1). En attendant, se sustentant à volonté tous les jours, matin, midi et soir, Casimir Perier, régent de la Banque de France et président du Conseil compta parmi les victimes. On ignore s’il céda à la publicité de « L’Union, compagnie d’assurance sur la vie humaine » ou s’il passa entre les mains de François Magendie, professeur au Collège de France dont le traitement apportait un « soulagement notable, mais de peu de durée ». En revanche, il est connu que les plus nantis se mirent au vert et que l'archevêque de Paris « ordonna des prières publiques pendant quarante jours pour l'entière cessation du choléra ».