L’Amour sorcier se déroule chez les gitans d’Andalousie, dans une atmosphère de superstition et de sorcellerie. On y voit l’amour de Candelas et Carmelo troublé par l’apparition du spectre d’un jeune homme qui jusqu’à sa mort était le fiancé de Candelas. Le maléfice sera définitivement rompu lorsque Candelas parviendra à détourner l’attention jalouse du revenant vers une autre jeune fille.
Sans dépouiller pleinement l’Amour sorcier de son pittoresque andalou, c’est au cycle perpétuel de la mort et de la vie que je me suis attaché. A travers ce choix, et suivant une posture universalisant le propos, les rôles principaux sont en partie interprétés par l’ensemble des danseurs. Enfin, la scène est recouverte de pétales couleur de cendre. Des roses noires que l’amour a fuies, avant qu’il ne revienne.
Thierry Malandain
crée le 18 mars 2008
au Grand Théâtre de Luxembourg
musique Manuel de Falla
chorégraphie Thierry Malandain
décor et costumes Jorge Gallardo
conception lumière Jean-Claude Asquié
coproduction Grand Théâtre de Luxembourg, Teatro Victoria Eugenia de San Sebastián, Opéra Théâtre de Saint-Etienne, Grand Théâtre de Reims, L’Onde de Vélizy-Villacoublay, Opéra de Vichy, Les Amis de Malandain Ballet Biarritz, Malandain Ballet Biarritz
durée de l’œuvre intégrale 25’
ballet pour 16 danseurs